Les questions qu’on me pose souvent en tant que nomade :

Les questions qu’on me pose souvent en tant que nomade :

Bien que je ne pense pas être si marginale que ça, il est fréquent que l’on pose des questions récurrentes auxquelles je peux répondre facilement

Est-ce que tu vis dans ton van ?

En fait, j’ai un mode de vie très varié. J’alterne entre du gardiennage de maison, des emplois saisonniers avec logement, du cohabitat ou colocation, vanlife

Tu viens d’où ?

Je suis née en France (dans les Hautes Pyrénées) et j’ai habité adulte, de nombreuses années en Provence.
J’ai débarqué sur la rive sud du Québec (Canada) en 2010 (voir la prochaine question pour savoir le pourquoi!). J’ai majoritairement habité au Québec mais j’ai aussi vécue une année en Colombie Britannique (Canada) en 2018.
Je suis citoyenne Française et Canadienne.

Pourquoi tu es venue au Canada ? Pourquoi avoir quitté un si beau pays ?

J’ai le goût de l’aventure ! J’ai eu une opportunité professionnelle et je l’ai accepté !
Fait cocasse : je n’étais jamais venu en Amérique du nord. J’ai accepté cette mission sans savoir où j’allais… Jamais je n’aurais pensé que je viendrai dans un pays froid et qu’en plus j’y resterais autant de temps (j’ai fêté mes 15 ans en 2025!).

C’est important toutefois de savoir que je n’ai pas quitté la France parce ce que je n’y étais pas bien. J’aime tant découvrir le monde et être nomade que je ne pouvais pas résister à l’appel du large !

Je suis toujours heureuse de revenir en France pour passer du temps de qualité avec les miens, de profiter du plus grand éventail de nourriture de saison et de la température douce, de retrouver les lieux que j’affectionne particulièrement, de retrouver certains codes de vie que je ne vis plus vraiment (J’adore les repas qui s’éternisent, les conversations longues et argumentées, de parler à tout le monde et d’être abordé pour une jasette, de se faire inviter même si on ne se connait pas, d’utiliser tout ces transports en communs, etc.)

Est-ce que tu as de la famille au Canada ? Est-ce que tu es venue seule ?

Je suis arrivée toute seule avec 2 gros sacs. Je ne connaissais personne à part un ancien collègue de travail qui m’a proposé de venir travailler au Québec et qui d’ailleurs n’y est pas resté. Mais depuis, j’ai réussit à me créer ma communauté, ma famille de coeur à travers différentes régions.

Est-ce que

Est-ce que tu souffres de solitude ?

Franchement Non ! J’ai la chance de rencontrer beaucoup de monde, d’avoir des ami.e.s de longue date, des nouveaux ou des ami.e.s pour une période de ma vie. Je m’enrichis beaucoup aussi de mes moments de solitudes

Victor Hugo a dit : « La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu’elle n’illumine pas »
Virginia Woolf a dit : « Dans la solitude, nous accordons une attention passionnée à nos vies, à nos souvenirs, aux détails qui nous entourent. »

De plus, je ne suis pas de celles qui trouvent essentielle de vivre en couple, d’être en amour et d’avoir des relations sentimentales. Les rencontres amoureuses sont des cerises sur mon sunday… mais mon sunday est bon sans cela également !

Est-ce que tu as des enfants ?

Non, je n’ai pas d’enfants et je n’ai nullement le besoin d’expliquer pourquoi.

Les pressions sociales et les normes pèsent beaucoup sur les femmes. Le désir d’enfant est souvent perçu comme une obligation, alors que les femmes devraient avoir le droit de choisir librement leur parcours de vie, y compris celui de ne pas avoir d’enfant. Je préconise la lecture des écrits de Mona Chollet, journaliste et écrivaine franco-suisse qui documente très largement ce sujet et bien d’autres tout aussi pertinent.

En revanche, je suis une super « matante » ou « tatie »!