Les questions qu’on me pose souvent en tant que nomade et expat :

Les questions qu’on me pose souvent en tant que nomade et expat :

Bien que je ne pense pas être si marginale que ça, il est fréquent que l’on pose des questions récurrentes auxquelles je peux répondre facilement.

Est-ce que tu vis dans ton van ?

En fait, j’ai un mode de vie très varié. J’alterne entre du gardiennage de maison, des emplois saisonniers avec logement, du cohabitat ou colocation, vanlife… J’adore ces variations qui m’enrichissent toujours davantage.

Tu viens d’où ?

Je suis née en France (dans les Hautes Pyrénées) en 1971 et j’ai habité de nombreuses années en Provence en tant qu’adulte.
J’ai débarqué sur la rive sud de Montréal (Québec-Canada) en 2010 (voir la prochaine question pour savoir le pourquoi!). J’ai majoritairement habité dans la province du Québec mais j’ai aussi vécue une année en Colombie Britannique (Canada) en 2018.
J’ai voyagé d’est en ouest du Canada ce qui m’a permis de voir plusieurs provinces.
Je suis citoyenne Française et Canadienne.

Pourquoi tu es venue au Canada ? Pourquoi avoir quitté un si beau pays ?

J’ai le goût de l’aventure ! J’ai eu une opportunité professionnelle et je l’ai accepté !
Fait cocasse : je n’étais jamais venu en Amérique du nord. J’ai accepté cette mission sans savoir où j’allais… Jamais je n’aurais pensé que je viendrai dans un pays froid et qu’en plus j’y resterais autant de temps (j’ai fêté mes 15 ans en 2025!).

C’est important toutefois de savoir que je n’ai pas quitté la France parce ce que je n’y étais pas bien. J’aime tant découvrir le monde et être nomade que je ne pouvais pas résister à l’appel du large !

Je suis toujours heureuse de revenir en France pour passer du temps de qualité avec les miens, de profiter du plus grand éventail de nourriture de saison et de la température douce, de retrouver les lieux que j’affectionne particulièrement, de retrouver certains codes de vie que je ne vis plus vraiment (J’adore les repas qui s’éternisent, les conversations longues et argumentées, de parler à tout le monde et d’être abordé pour une jasette, de se faire inviter même si on ne se connait pas, d’utiliser tout ces transports en communs, etc.)

Est-ce que tu as de la famille au Canada ? Est-ce que tu es venue seule ?

Je suis arrivée toute seule avec 2 gros sacs. Je ne connaissais personne à part un ancien collègue de travail qui m’a proposé de venir travailler au Québec et qui d’ailleurs n’y est pas resté. Mais depuis, j’ai réussit à me créer ma communauté, ma famille de coeur à travers différentes régions.

Penses-tu repartir en France ?

Je n’en sais rien. Je suis mon coeur et pour l’instant je ne planifie pas de me réinstaller en France. J’y vais de temps en temps et j’y apprécie d’y revoir les miens, la douceur du climat, la bouffe, les marchés, les transports en commun, les prix de la vie (si ce n’était pas le taux de change du $ Canadien!)… Mais j’ai aussi changé depuis le temps que j’y habite plus alors il y a des aspects que je ne corresponde plus. Rien n’est pas parfait et rien n’est coulé dans le béton.

Est-ce que tu souffres de solitude ?

Franchement Non ! J’ai la chance de rencontrer beaucoup de monde, d’avoir des ami.e.s de longue date, des nouveaux ou des ami.e.s pour une période de ma vie. Je m’enrichis beaucoup aussi de mes moments de solitudes

Victor Hugo a dit : « La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu’elle n’illumine pas »
Virginia Woolf a dit : « Dans la solitude, nous accordons une attention passionnée à nos vies, à nos souvenirs, aux détails qui nous entourent. »

De plus, je ne suis pas de celles qui trouvent essentielle de vivre en couple, d’être en amour et d’avoir des relations sentimentales. Les rencontres amoureuses sont des cerises sur mon sunday… mais mon sunday est bon sans cela également !

Est-ce que tu as des enfants ?

Non, je n’ai pas d’enfants et je n’ai nullement le besoin d’expliquer pourquoi.

Les pressions sociales et les normes pèsent beaucoup sur les femmes. Le désir d’enfant est souvent perçu comme une obligation, alors que les femmes devraient avoir le droit de choisir librement leur parcours de vie, y compris celui de ne pas avoir d’enfant. Je préconise la lecture des écrits de Mona Chollet, journaliste et écrivaine franco-suisse qui documente très largement ce sujet et bien d’autres tout aussi pertinent.

En revanche, je suis une super « matante » ou « tatie »!