Esprit nomade

Esprit nomade

Tout commence par une envie irrésistible de penser, d’aborder le monde et soi-même différemment partir à sa découverte. En fait c’est oser bousculer les traditions de vie et accepter de vivre (de s’évader) d’une autre façon.

Je dois avouer qu’enfant, en France, il y a eu une période (plusieurs années) où avec ma famille nous avons habité en roulotte/caravane mais ensuite, quand nous sommes devenus sédentaires, nous partions en van/camion aménagé. J’en garde de très bons souvenirs. J’adorais les départs, les découvertes et la vanlife!

Et puis la vie d’adulte nous emporte dans différentes directions, qui nous font grandir et toucher à tout, jusqu’à revenir à ce qui nous a toujours animé! Le temps qui passe, la maturité, les lectures qui font évoluer, les échanges de quelques minutes ou plus entre humains qui nous inspirent, l’ouverture d’esprit qui se fait plus grande… et puis arrive le moment où on se reconnecte à son essence et on met les choses en place pour vivre comme ça nous chante !

Est ce que c’est facile tous les jours ? Ben non ! Mais quel bonheur d’être cohérent avec soi-même, de se laisser porter vers toutes les possibilités qui s’ouvrent quand on sort de sa zone de confort. Et puis c’est accepter que l’identité, les rêves ou les envies évoluent au fil du temps. Ce mouvement constant valorise la liberté, la découverte, l’impermanence, l’exploration. Je me sens vivante en vivant ainsi!

Comment vivre heureux avec moins ?

Se demander c’est quoi le luxe ? Pour certains, c’est d’avoir un tapis pour mettre dans une tente en plein désert qui serait luxueux.

En cours d’écriture

Les questions qu’on me pose souvent :

Est-ce que tu vis dans ton van ?

En fait, j’ai un mode de vie très varié. J’alterne entre du gardiennage de maison, des emplois saisonniers avec logement, du cohabitât ou colocation, vanlife

Tu viens d’où ?

Je suis née en France et j’ai habité de nombreuses années en Provence.
J’ai débarqué sur la rive sud du Québec (Canada) en 2010. J’ai majoritairement habité au Québec mais j’ai aussi vécue une année en Colombie Britannique (Canada) en 2018.
Je suis citoyenne Française et Canadienne.

Pourquoi tu es venue au Canada ?

J’ai le goût de l’aventure ! J’ai eu une opportunité professionnelle et je l’ai accepté !
Faits cocasses : je n’étais jamais venu en Amérique du nord. J’ai accepté cette mission sans savoir où j’allais… Jamais je n’aurais pensé que je viendrai dans un pays froid et qu’en plus j’y resterais autant de temps (j’ai fêté mes 15 ans en 2025!).

Je n’ai pas quitté la France parce ce que je n’y étais pas bien. J’aime tant découvrir le monde et être nomade !

Est-ce que tu as de la famille au Canada ? Est-ce que tu es venue seule ?

Je suis arrivée toute seule avec 2 sacs. Je ne connaissais personne à part un ancien collègue de travail qui m’a proposé de venir travailler au Québec.

Est-ce que tu souffres de solitude ?

Franchement Non ! J’ai la chance de rencontrer beaucoup de monde, d’avoir des ami.e.s de longue date, des nouveaux ou des ami.e.s pour une période de ma vie. Je m’enrichis beaucoup aussi de mes moments de solitudes

Victor Hugo a dit : « La solitude est bonne aux grands esprits et mauvaise aux petits. La solitude trouble les cerveaux qu’elle n’illumine pas »
Virginia Woolf a dit : « Dans la solitude, nous accordons une attention passionnée à nos vies, à nos souvenirs, aux détails qui nous entourent. »

De plus, je ne suis pas de celles qui trouvent essentielle de vivre en couple, d’être en amour et d’avoir des relations sentimentales. Les rencontres amoureuses sont des cerises sur mon sunday… mais mon sunday est bon sans également !

Est-ce que tu as des enfants ?

Non, je n’ai pas d’enfants et je n’ai nullement le besoin d’expliquer pourquoi.

Les pressions sociales et les normes pèsent beaucoup sur les femmes. Le désir d’enfant est souvent perçu comme une obligation, alors que les femmes devraient avoir le droit de choisir librement leur parcours de vie, y compris celui de ne pas avoir d’enfant. Je préconise la lecture des écrits de Mona Chollet, journaliste et écrivaine franco-suisse qui documente très largement ce sujet et bien d’autres tout aussi pertinent.

En revanche, je suis une super « matante » ou « tatie »!