Comment vivre heureux avec moins ?

Comment vivre heureux avec moins ?

Ou comment se repositionner sur la notion de luxe ! Pour certains peuples, c’est simplement d’avoir un tapis à mettre dans une tente en plein désert qui serait luxueux (J’adore cette image de nomade). Et pour vous, qu’est ce que le luxe ?

Et si une bonne part de nos besoins étaient psychologiques plutôt que réels? Et si c’était l’industrie et la pression sociale qui nous poussaient à toujours en vouloir plus? Dans un refus du consumérisme, certains ont choisi de vivre différemment et j’en fais partie. Même si je ne suis pas parfaite, si j’ai mes ambivalences et mes contradictions, je fais de mon mieux et je me questionne pour être cohérentes avec mes raisonnements acquis.

Entre minimalisme et simplicité volontaire

J’ai opté pour une vie plus minimalisme depuis 2015 (voir mon historique et découverte du concept de simplicité volontaire/Sobriété heureuse sur cette page ). J’ai donc changé diamétralement mon raisonnement sur ce qui doit m’entourer comme bien matériel, sur mon alimentation ou sur mes loisirs.

Je fais aussi des choix plus réfléchis. « Acheter, c’est voter » alors je consomme dans une réflexion locale, de saison, solide, de seconde main. Je fais des échanges et j’emprunte si cela m’est possible

Les bénéfices du minimalisme sont tangibles : moins de pertes de temps, une économie d’argent et un esprit plus zen.

Les opportunités de joies sont multiples et variées : acquérir des connaissances en tout genre, prendre des cours de toutes sortes de choses (céramiques, vannerie, teinture avec des fleurs, etc.), rejoindre des amis pour des moments de convivialité, réaliser des road trip incroyables, découvrir des lieux magnifiques à deux pas de son lieu de vie, explorer des régions et prendre le temps de rencontrer l’autre, développer son réseau, s’épanouir dans des moments de plénitudes et de méditation, lire encore et encore, s’ouvrir aux autres, de s’écouter et suivre son instinct, de vivre enfin le moment présent !
Et puis, qui a dit que l’on devait obligatoirement travailler 40h par semaine ? Lire aussi mon article Subvenir à ses besoins en mode nomade !

En réalité, je me concentre sur ce qui compte vraiment : mes aspirations, mes amis, mes engagements environnementales, sociales et communautaires, mes passions et mes rêves tout en faisant l’éloge de la lenteur.

Bien sûr il y a quelques étapes à surmonter et celle du désencombrement n’est pas si facile!

Comment désencombrer sans avoir mal

Pour débuter, on élimine les objets qui ont peu de valeur à nos yeux.

Une étape à la fois, toutes les pièces doivent y passer ! Idéalement c’est bien de se faire accompagner (mais pas question que vous encombriez la personne qui vient vous donner un coup de main!). On fait 3 piles : conserver, donner et jeter. À mesure que la maison se videra, un sentiment de paix d’esprit grandira en nous.

On regarde aussi ce qu’on n’a pas utiliser depuis longtemps… et des fois ça peut remonter à des années (oui oui, c’est aussi fou que ça!).

Il faut aussi apprendre à laisser partir les biens tels que :

  • des cadeaux qu’on n’utilise pas,
  • des notes qu’on ne regardera plus jamais,
  • des cartes qu’on ne regarde plus (mon astuce pour celles qui me touchent, c’est de les afficher dans des tiroirs ou dans un placard que j’ouvre souvent. Ainsi j’ai toujours de la joie en les voyant!)
  • des doublons de vaisselles, des accessoires dans la cuisine,
  • des souvenirs de voyages qui prennent la poussière et de la place,
  • des vêtements OKAZOU (au cas où!) ; 5 t-shirt pour faire de la peinture c’est trop!
  • des objets qu’on ne prend jamais le temps de réparer.

Une fois qu’on a désencombrer, on prend garde de ne pas retomber dans le piège de s’encombrer de nouveau!

Avant d’acheter, la règle ultime consiste à se demander :

  • en ai-je vraiment besoin?
  • Est-ce que cela va m’être utile ?
  • Est-ce que je pourrais le ranger quelque part ?
  • Est-ce que je l’aimerais toujours autant dans quelques temps ?

On mise aussi davantage sur la récupération, la seconde main et la mutualisation du matériel (on partage la perceuse, les raquettes, la machine à coudre, le sac de voyage…).

La qualité et la durabilité doivent également primer dans les critères d’achat. Pas question de devoir racheter quatre fois une cafetière dans l’année. D’ailleurs, avec cet exercice, on peut aller jusqu’à se demander si notre grand logement est réellement nécessaire: vivre dans plus petit, ça peut être ça aussi le minimalisme!

Ce qui positif avec ce mode de vie, c’est son accessibilité ! En effet, accumuler des objets demande de l’argent, une ressource que tout le monde n’a pas, alors que tous peuvent réduire leurs possessions. Qu’attendons-nous pour simplifier notre vie?

Et puis vivre heureux dans un petit espace est possible en adoptant une approche de vie simplifiée et en optimisant l’espace disponible. J’en suis un exemple et je ne suis pas la seule !

Voici quelques conseils pour optimiser un petit espace ou vivre avec moins :

  • Réduire les possessions : Se débarrasser des objets superflus permet de créer un environnement plus clair et plus serein. Cela favorise une vie plus simple et moins encombrée.
  • Limiter le superflu et revoir son idée du luxe
  • Privilégier la simplicité : Vivre dans un petit espace peut offrir plus de liberté financière et moins de soucis d’entretien. Cela permet de se concentrer sur des expériences plutôt que sur des biens matériels, de s’offrir une meilleure qualité de vie et un sentiment de bien-être.
  • Créer un environnement chaleureux : L’utilisation de couleurs claires, de plantes et de lumière naturelle peut rendre un petit espace plus accueillant et plus spacieux. Il est important de s’entourer d’objet ou de biens qui nous remplissent de joie quand on les utilise.

Des lectures inspirantes :

Dominique Loreau,
L’auteur démontre dans tous ses livres que le bonheur ne réside pas dans les possessions ou dans la taille d’un logement, mais dans une vie simple et sans soucis.

Marie Kondo, consultante en rangement, a écrit plusieurs livres sur sa méthode infaillible pour organiser son espace de vie de façon permanente. Son livre « Le Pouvoir étonnant du rangement : désencombrer sa maison pour alléger sa vie » présente une approche qui consiste à s’y attaquer dans le bon ordre, afin de ne conserver que les choses les plus importantes pour soi.